Recent episodes
About
Productrice autodidacte obsédée par les rythmes furieux et complexes, Esther joue des sous-genres entre musique club et musique à l’image, tordant les lignes de l’exercice de style. Elle exprime le besoin de confondre de nouveaux métissages, balayant les frontières avec des productions organiques et percutantes.
Elle commence son parcours musical par le piano puis découvre la scène électronique de sa ville, Toulouse : elle se concentre alors pleinement sur l’appréhension des machines analogiques dont elle s’éprend totalement.
En 2018 elle crée DOUM, un label/collectif qui se définit à travers le prisme de la production sonore, visuelle et plastique. Son identité est intrinsèquement liée à la recherche de l’innovation d’une culture club hybride et inclusive naviguant entre New Club Techno et Bass Music. Il se compose de jeunes producteurs dont le dénominateur commun est celui de développer un médium initiateur et transdisciplinaire.
En 2019 elle sort son premier EP : “Movement for the death of the kitten”. 4 titres articulés autour d’une techno breakée, aux influences Bass music et Avant-garde. Un EP comme exutoire : à l’angoisse, aux incertitudes de l’amour, aux ruptures inévitables et à la peur de l’après. Pensée dans une forme ultra narrative, Esther propose une bande son organique et percutante, enveloppée de touches Drone et construite autour d’une vision rythmique cassée, étayée par une toile sonore texturée, sombre et industrielle.
Invitée à rejoindre le collectif POLAAR, militant d’une bass française à large spectre, elle dévoile “App Green / He- don Hack”. Cette sorti a reçu un soutien massif de la part des piliers de la scène électronique avant-gardiste comme Deena Abdelwahed (dans son dernier mix pour BBC Radio1) ou Osheyack de SVBKVLT (dans son récent podcast pour RA).
Fin 2020 elle dévoile son deuxième EP « Pantome ». Le résultat est sans appel : une musique cérébrale inclassable à la faveur d’un imbroglio savant de breakbeat, techno et electronica. Entre fantômes du passé et anticipation d’un futur, elle explore un tout, de la poésie des mythes au drame dystopique. Dressant un tableau étrange, violent voire presque dérangeant, Esther exprime une volonté farouche de créer une touche sonore singulière. Brutal, racé et subversif, chaque morceau sonne le glas des mésaventures du passé, sans l’once d’une éclaircie dans son monde post-apocalyptique. Et si les berges du fleuve Styx avaient eu leur balade, cet EP en serait la bande son.